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IMC

Calculez votre IMC (indice de masse corporelle) et découvrez les implications de cet indice pour votre santé

L’indice de masse corporelle (IMC) est une façon de mesurer la corpulence. Il s’agit d’un outil pour estimer la graisse corporelle et dépister une éventuelle obésité. Un IMC trop élevé peut indiquer un excès de graisse corporelle. Et ce n’est pas anodin : un tel excès augmente le risque de nombreux problèmes de santé tels que le diabète ou les maladies cardiaques1,2. Calculez votre IMC dès maintenant et parlez-en à votre médecin.

3 min. temps de lecture

Vous voulez savoir où vous en êtes ? La première étape consiste alors à calculer votre IMC. Ce calculateur s’en charge pour vous : il divise votre poids (en kg) par le carré de votre taille (en centimètres)1,2. Saisissez les données et obtenez immédiatement votre IMC.


Calculateur d’IMC : découvrez votre IMC

Système métrique Système britannique
Système métrique / Système britannique

L’IMC est un outil de dépistage nécessitant une évaluation plus complète par un médecin.

Comment interpréter votre IMC ?

Un IMC compris entre 25 et 29,9 correspond à une surcharge pondérale. Au-delà de 30, on parle d’obésité. Un IMC élevé ne signifie pas automatiquement que vous êtes en mauvaise santé, mais c’est une invitation à vous intéresser de plus près à votre santé1,2

Classification
IMC*
Insuffisance pondéraleInférieur à 18,5 kg/m2
Poids normal18,5 à 24,9 kg/m2
Surpoids25 à 29,9 kg/m2
Obésité30 kg/m2 et plus
Obésité Classe I30 à 34,9 kg/m2
Obésité Classe II35 à 39,9 kg/m2
Obésité Classe III40 kg/m2 et plus

*Ce calculateur d’IMC est destiné aux adultes âgés de 20 ans ou plus. Parlez à votre médecin de votre IMC si vous avez moins de 20 ans.

Pourquoi est-il important de connaître son IMC ?

L’IMC est un premier outil simple pouvant être utilisé dans le dépistage d’un excès de graisse corporelle2. L’examen clinique complet déterminera ensuite s’il s’agit bien d’une obésité. Cela est important, car l’obésité est liée à un risque plus élevé de développer d’autres maladies, notamment :

  • un diabète de type II3,4;
  • une maladie cardiovasculaire5;
  • un accident vasculaire cérébral4,5;
  • de l’hypertension4,5;
  • une infertilité4;
  • de la dépression et de l’anxiété4,6;
  • une coronaropathie5;
  • une dyslipidémie4;
  • une maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique (MASLD) / stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique (MASH)4,7;
  • du reflux gastro-œsophagien pathologique (RGOP)4,8;
  • un syndrome métabolique (SMet)3,4;
  • une incontinence urinaire4,9;
  • de l’apnée obstructive du sommeil et des problèmes respiratoires4,10;
  • une maladie rénale chronique11;
  • différents types de cancers : y compris, mais sans s’y limiter : cancer du sein, du côlon, de l’endomètre, de l’œsophage, du rein, de l’ovaire et du pancréas12;
  • de l’arthrose du genou4,13;
  • des calculs biliaires4;
  • une thrombose4;
  • de la goutte4;
  • un risque accru de mortalité par rapport aux personnes ayant un IMC sain14.

Votre IMC est-il élevé et vous vous demandez si vous courez un risque de l'une de ces maladies ?


Utilisez votre IMC comme point de départ

L’IMC est un outil de mesure rapide, facile et objectif, très utile pour évaluer le statut pondéral de la population générale. Mais… ce chiffre ne tient pas compte de votre histoire personnelle. D’autres facteurs influencent votre poids et donc votre IMC, tels que2,15:

  • vos gènes : il existe un lien entre les facteurs de risque héréditaires et les maladies liées à l’obésité telles que le syndrome métabolique
  • votre mode de vie et votre environnement peuvent augmenter le risque de maladies chroniques
  • votre masse musculaire : une personne très musclée peut obtenir un IMC élevé sans avoir trop de graisse
  • la localisation de la graisse corporelle : la graisse abdominale, par exemple, induit plus de risques
  • le stress que vous pouvez ressentir

Il est important de préciser aussi qu'un IMC élevé ne signifie pas nécessairement que vous êtes en mauvaise santé, et a contrario, le fait d'avoir un IMC normal ne signifie pas que vous êtes en bonne santé15.

Avec l’aide de votre médecin, vous pouvez découvrir ce que votre poids dit réellement de vous et comment maigrir sainement. Car même une petite perte de poids peut faire une grande différence pour votre santé16.


Références
  1. OMS (Organisation mondiale de la santé). Un mode de vie sain - Recommandations de l’OMS - 05 06 2025. 2010.
  2. OMS (Organisation mondiale de la santé). Obésité : prévention et prise en charge de l’épidémie mondiale : rapport d’une consultation de l’OMS. Organisation mondiale de la santé ; 2000.
  3. Al-Goblan AS, Al-Alfi MA, Khan MZ. Mechanism linking diabetes mellitus and obesity. Diabetes, Metabolic Syndrome and Obesity. 2014 Dec 4;7:587-91.
  4. Sharma AM. M, M, M & M : A mnemonic for assessing obesity. Vol. 11, Obesity Reviews. 2010. p. 808–9
  5. Lopez-Jimenez F, Almahmeed W, Bays H, Cuevas A, Di Angelantonio E, le Roux CW, et al. Obesity and cardiovascular disease: mechanistic insights and management strategies. A joint position paper by the World Heart Federation and World Obesity Federation. Eur J Prev Cardiol. 2022 Nov 1;29(17):2218-37.
  6. Milaneschi Y, Simmons WK, van Rossum EFC, Penninx BW. Depression and obesity: evidence of shared biological mechanisms. Vol. 24, Molecular Psychiatry. Nature Publishing Group; 2019. p. 18–33.
  7. Li Y, Yang P, Ye J, Xu Q, Wu J, Wang Y. Updated mechanisms of MASLD pathogenesis. Vol. 23, Lipids in Health and Disease. BioMed Central Ltd; 2024.
  8. Chang P, Friedenberg F. Obesity and GERD. Vol. 43, Gastroenterology Clinics of North America. 2014. p. 161–73.
  9. Fuselier A, Hanberry J, Margaret Lovin J, Gomelsky A. Obesity and Stress Urinary Incontinence: Impact on Pathophysiology and Treatment. Vol. 19, Current Urology Reports. Current Medicine Group LLC 1 ; 2018.
  10. Dixon AE, Peters U. The effect of obesity on lung function. Vol. 12, Expert Review of Respiratory Medicine. Taylor and Francis Ltd ; 2018. p. 755–67.
  11. Lakkis JI, Weir MR. Obesity and Kidney Disease. Vol. 61, Progress in Cardiovascular Diseases. W.B. Saunders; 2018. p. 157–67.
  12. Avgerinos KI, Spyrou N, Mantzoros CS, Dalamaga M. Obesity and cancer risk: Emerging biological mechanisms and perspectives. Vol. 92, Metabolism: Clinical and Experimental. W.B. Saunders ; 2019. p. 121–35.
  13. Kulkarni K, Karssiens T, Kumar V, Pandit H. Obesity and osteoarthritis. Vol. 89, Maturitas. Elsevier Ireland Ltd; 2016. p. 22–8.
  14. Bhaskaran K, dos-Santos-Silva I, Leon DA, Douglas IJ, Smeeth L. Association of BMI with overall and cause-specific mortality: a population-based cohort study of 3·6 million adults in the UK. Lancet Diabetes Endocrinol. 2018 Dec 1;6(12):944-53.
  15. Neeland IJ, Ross R, Després JP, Matsuzawa Y, Yamashita S, Shai I, et al. Visceral and ectopic fat, atherosclerosis, and cardiometabolic disease: a position statement. Vol. 7, The Lancet Diabetes and Endocrinology. Lancet Publishing Group; 2019. p. 715–25.
  16. Mariam A, Miller-Atkins G, Pantalone KM, Iyer N, Misra-Hebert AD, Milinovich A, et al. Associations of weight loss with obesity-related comorbidities in a large integrated health system. Diabetes Obes Metab. 2021 Dec 1;23(12):2804-13. 
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Parlons bien: 10 questions à poser à votre médecin

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